Que penser du début de saison de l’OL ?
À l’approche de la mi-saison, il est temps de faire un premier bilan pour l’OL de Peter Bosz. En difficulté en championnat, sur un nuage en Europe, la vérité sur le niveau de l’équipe se situe probablement au milieu de ces deux visages.
En Ligue 1 Uber Eats
Comme bien souvent, l’Olympique lyonnais est une équipe très difficile à lire. Alors que les progrès dans le jeu se faisaient sentir au fur et à mesure que Peter Bosz prenait la mesure de son groupe, avec notamment un Lucas Paqueta éblouissant en début de saison, les points faibles récurrents depuis plusieurs saisons ont refait surface. Les Lyonnais sont parfois passés totalement à côté de leurs matchs, et ont surtout perdu beaucoup trop de points dans les dernières minutes. Une limite mentale et une irrégularité chronique qu’il est toujours aussi difficile d’expliquer. Mais heureusement, dans une Ligue 1 plus que jamais homogène, l’OL est certes dans le ventre mou, mais seulement à six points de son objectif : le podium.
En Coupe d’Europe
Six matchs, six victoires, X buts marqués, et une qualification très facile obtenue dès la 4e journée. En Europe, l’Olympique lyonnais a assumé son statut sans sourciller : celui de la plus grosse tête de série de la phase de groupe. En terminant premiers de leur groupe, les hommes de Peter Bosz obtiennent un billet direct pour les huitièmes de finale et peuvent rêver à un beau parcours européen. Ce qui serait une véritable bouffée d’oxygène pour les supporters lyonnais.
Et les recrues ?
Cet été, l’Olympique lyonnais s’est fait plutôt discret sur le marché des transferts en préférant renforcer quelques postes bien précis. Et à l’image de la première partie de saison du club, le bilan est en demi-teinte. Au poste de latéral gauche, l’italien Emerson est probablement la plus grosse satisfaction, grâce à la qualité de son pied gauche et sa régularité. À ses côtés en défense centrale, Jérôme Boateng apporte toute son expérience et ses ouvertures millimétrées, mais semble encore un peu juste physiquement, en ayant du mal à finir les matchs et en étant souvent pris de vitesse. Mais la vraie déception est du côté de Xherdan Shaqiri, qui peine à avoir ne serait-ce que du temps de jeu.